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2023 : L’Année De Rebond ?

En 2022, les marchés obligataires et boursiers ont connu des difficultés en raison de la guerre en Ukraine et du combat des banques centrales contre l’inflation. Cependant, le dernier trimestre de l’année a apporté un certain soulagement. Les actions de valeur ont surperformé les actions de croissance tout au long de l’année, ce qui peut être largement attribué aux valorisations élevées pour les actions de croissance, aux déceptions de croissance et à l’effet des taux d’intérêt en hausse. Au début de 2022, la valorisation des actions de croissance était élevée, avec l’indice MSCI World Growth qui se négociait 31 fois les bénéfices attendus, contre 14 fois les bénéfices attendus pour l’indice MSCI World Value. Cependant, à la fin de l’année, les valorisations ont chuté à 21 et 12 fois respectivement. Cela a laissé les actions de croissance un peu chères par rapport aux standards historiques, tandis que les actions à valeur ont semblé plutôt bon marché.

Un des évènements de marché les plus importants a été la forte baisse des prix des obligations gouvernementales. La vente inhabituellement importante d’obligations gouvernementales, conjuguée à la baisse des cours des actions, a laissé les investisseurs sans refuge sûr. Cela était causé par les banques centrales ayant dû relever les taux d’intérêt plus que prévu en raison d’une inflation galopante. Les gestionnaires d’actifs obligataires qui ont réussi à anticiper la nécessité de hausses significatives des taux d’intérêt ont surperformé en 2022.

D’un autre côté, cela a été une année mouvementée pour les matières premières comme le pétrole, l’or, le cuivre, le bois et le blé. Au mois de février, le début de la guerre d’Ukraine a mis les marchés des matières premières en effervescence. Les prix des matières premières ont grimpé en flèche, certains atteignant des sommets historiques. Au printemps et au début de l’été, les augmentations de prix des matières premières ont vraiment lésé les consommateurs, en particulier les prix du pétrole, qui ont atteint un pic aux États-Unis au milieu de juin avant de chuter fortement au cours du T3 2022, une chute reflétant les craintes d’une récession imminente.

Il en était autrement pour le marché de l’or. La baisse du prix du lingot au cours des 9 derniers mois est dû à une variété de facteurs, notamment le renforcement du dollar américain causé par la hausse des taux d’intérêt aux États-Unis. Par exemple, le dollar s’est tellement renforcé contre la livre sterling qu’il a approché la parité pour la première fois à la fin de septembre (GBPUSD = 1,0689). En plus de la livre sterling, le dollar américain a fait un rallye historique à un plus haut de 20 ans contre la plupart des principales devises à la fin de septembre avec un pic du DXY à 114. Fin 2022, le dollar a enregistré une hausse annuelle de 7,9% contre un panier de devises, sa plus forte hausse annuelle en sept ans.

Malgré un certain soulagement au quatrième trimestre, 2022 sera mémorable comme une année difficile lorsque les marchés ont intégré les conséquences désavantageuses de l’inflation et des taux d’intérêt plus élevés, qui devraient frapper l’économie mondiale en 2023. Cependant, avec une récession largement attendue et les marchés déjà en train de prévoir une baisse de l’inflation et un pic des taux d’intérêt, 2023 pourrait être une meilleure année pour les obligations et les actions.

Les évènements défavorables de l’année 2022, à savoir la guerre en Ukraine, l’inflation et le ralentissement de la croissance mondiale ont entraîné des dépréciations de la plupart des classes d’actifs. Les portefeuilles multi-classes d’actifs ont délivré des rendements négatifs pour la majorité des investisseurs privés. Le rapport établi par ARC Research (fournisseur d’indices discrétionnaires de banques privées) montre un rendement négatif d’au moins 10% pour tous les portefeuilles indépendamment de la catégorie de risque. Ainsi, le portefeuille conservateur ARC était le plus performant avec un rendement négatif de 10,5%. Les obligations gouvernementales qui sont traditionnellement considérées comme des actifs refuge n’ont pas réussi à fournir une protection du capital.

 

Seules l’énergie et les matières premières sont distingués. Pour rappel, notre Comité d’Investissement a augmenté son exposition aux matières premières au début de 2022 aux dépens d’autres actifs risqués. Le Comité a anticipé la résilience de l’environnement inflationniste actuel et a décidé d’augmenter son appétit pour les matières premières, qui ont démontré avoir la plus forte corrélation positive à l’inflation parmi toutes les classes d’actifs. Ceci à l’exception de l’énergie qui était sous-pondérée.

Afin d’atténuer les effets négatifs de l’environnement macroéconomique, notre comité d’investissement a pris la décision stratégique de réduire la duration du portefeuille obligataire. Les obligations à duration plus courte étant moins sensibles aux mouvements des taux d’intérêt, les hausses successives des taux d’intérêt menées par les banques centrales en 2022 ont été moins onéreuse pour nos portefeuilles.

Du côté des actions, le portefeuille construit par l’équipe d’investissement a surperformé de près de 13% son indice de référence (S&P 1200 Global). Cette performance a été impulsée par une discipline rigoureuse lors de la sélection des secteurs sur lesquels parier. Parmi les 11 secteurs du MSCI, le Comité s’est expose au quatre les plus performants.

Les décisions prises par le Comité d’Investissement ont permis à notre portefeuille de risque balancé de surperformer tous les benchmarks avec une performance négative de 8,51%, comparée à une performance négative de 14,4% pour le portefeuille balancé ARC. Compte tenu de la probabilité d’une récession au dernier trimestre de 2022 et au premier trimestre de 2023, nous pensons qu’il n’est pas sage d’exposer le portefeuille excessivement aux actifs risqués. Cependant, le comité d’investissement est prêt à redéployer une partie significative dans les actions qui sera financée par une exposition moindre aux matières premières. En fait, à la fin de l’année dernière, le comité a augmenté son rendement attendu (sur un horizon de cinq ans) pour les actions développées de 5% à 7%. Les bonnes nouvelles concernent les obligations, car elles offrent à nouveau des rendements attractifs, ce qui incite l’équipe d’investissement à augmenter son rendement attendu à long terme de 1,5% à 4,5%.

Fadi Halout                         Chief Executive Officer

Laurent Perusset              Chief Investment Officer

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